• maj

    ai mis un texte dans la rubrique correspondante. Une vieillerie. J'en ai des tonnes, mieux, ou pires, c'est selon.


    A quoi bon, de toutes façons ? Les cris ne s'entendent plus...

    ReveK


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    I was me, but now he's gone
    (METALLICA)


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  • I'm back. Après 6 jours en Europe...
    J'ai bien négocié les émotions, et en fait j'ai abordé la France en touriste. Je ne connaissais pas, ou presque, ni Paris, ni Dijon. De toutes façons, après tant de temps... c'était soit ça passe, soit ça casse. Ca passe, "et c'est ben tant mieux".
    En bref, mes impressions sont les suivantes :
    1- les rues sont beaucoup plus propres que quand je suis partis. Où sont-ils donc tous passés, ces chiens ?
    2- les françaises... sont belles. Avec un look plus naturel que les Américaines, qui tout de suite font femmes matures (fatales). Félicitations, Mesdemoiselles :)
    3- la bouffe... ah ! Je n'aurais pas pu tenir deux jours de plus. J'ai découvert pleins de bons restos, mais la palme revient à "Chez Paul", 22 rue de la butte aux cailles, Paris 13ieme. Si vous avez l'occasion...
    4- la musique en MP3 a aidé, le cimetierre du Père Lachaise est hallucinant, mais la tombe de Jim (Morrison) est décevante.
    5- à 10 degré le soir, dans les rues de Paris, seuls deux fous n'étaient pas avec une écharpe autour du cou et le manteau fermé : mon collègue et moi. Paris semblait frigorifiée. Je me demande à -30 ce que vous feriez ;)
    Et... les Japonais dans les aéroports ont l'air de vedettes de bands de rock !

    J'ai évité Lyon et ses fantômes, ce qui est une très bonne chose.

    J'ai maintenant une tonne de boulot.
    Il fait beau, encore chaud... et pas envie d'être au travail. Comme d'hab, quoi !

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  • Après 11 ans, 1 mois, et 1 jour (sans compter les années bisextiles), je m'envole de nouveau ce soir pour la France.
    11 ans que je n'y ai pas mis les pieds. Quelque part, j'ai peur de ce que je vais y découvrir. J'ai quitté le pays en sept. 93, alors qu'on parlait à peine d'internet et que le téléphone cellulaire balbutiait.
    Je retourne, et j'ai une chambre avec liaison WIFI internet.
    Je retourne, et... je ne sais pas. Ca va être comme être étranger dans un pays étranger. Impression bizarre, dérangeante.

    Je décolle ce soir à 22h50 heure locale pour me poser à Paris samedi à 11het quelques. Je passe le w.e. à Paris, ville que je ne connais pas. Puis lundi direction Zurich, puis le soir direction Dijon où je reste 2 jours. Puis retour sur Paris...
    Je ne passe pas par la ville où j'ai le plus vécu. Tant mieux. J'ai trop de fantômes qui trainent dans les rues, là bas. Des fantômes qui font mal.
    Et des fois, il est difficile de lutter contre cette envie de se suicider mentalement encore une fois.

    Cette fois, j'aurais de la musique. J'ai un lecteur CD-MP3-radio tout neuf :) Et une pile de CDs qui vont voler avec moi.

    Il me faut de la musique. Pour que quand je ferme les yeux je quitte la planète. Pour que quand je marche je n'entende pas mes pas résonner sur le béton. Pour oublier la vie qu'on vit et en vivre une autre, pleine de couleurs et de sons, celle là.


    Hier, en allant acheter le CD player, je suis passé devant une ruelle d'où montait une odeur de pourriture écoeurante. J'ai tourné la tête pour voir ce qu'il y avait qui pouvait sentir aussi mauvais. J'ai vu une ruelle noire, sans lumière, avec une rangée d'énormes containers à déchets, au moins une dizaine, tous bien alignés contre le mur. Il y avait aussi une femme, peut-être 60 ans, mais la rue abime tellement vite que je sais pas son âge.
    La femme avait soulevé le couvercle et fouillait d'un bras dans les déchets, de l'autre elle retenait le couvercle. Je me suis demandé comment elle avait trouvé la force de le soulever, ce couvercle si lourd, tellement elle paraissait fragile et faible. Je me suis demandé si l'argent que j'allais dépenser pour le lecteur ne serait pas mieux dans les mains de cette femme.
    En repassant devant la ruelle, la femme n'y était plus, toutes les poubelles étaient fermées, et l'odeur avait disparu.
    Je n'ai aucun commentaire. J'ai été témoin d'une scène que la misère ou la rue engendre. J'ai été impuissant.
    J'en pleure encore au fond de moi. Comme si mon intérieur était une pluie d'automne froide et glacée.

    L'humanité est misérable.


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  • Je viens de me voir cité sur le blog de Fang.
    C'est drôle ça ! Ca me fait plaisir. Ca donne un peu de chaleur (contrairement à la citation qui elle parle de glace...) ;)

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