• Ca part mal, cette journée.
    10h48, et déjà, il y a que :

    1- j'ai dû me lever avant 7h00. Je déteste me lever tôt. Et devinez pour aller où ?
    2- chez le dentiste. Pour un nettoyage. Je déteste qu'on me joue dans les dents ou les cheveux.
    3- la société soeur en Gaule est down parce qu'on teste pas nos soft avant de les installer chez elle. On me dit que c'est un problème de firewall... Mon oeil ! Ici on a eu les mêmes problèmes !
    4- la société avec qui on tente de faire affaire (toujours en Gaule), sont tous des clowns. Aucune réponse aux e-mails, au téléphone, que dalle. Qu'est-ce qui m'a foutu des clowns pareils ?
    5- je pars la semaine prochaine et j'ai toujours pas de laptop. Comment je fait, moi, pour vivre et bosser sans PC ? hallucinant.
    6- Y'a pu d'chocolat dans 'a machine ! Il te coule juste un peu d'eau sale dans la tasse. Yeurk !


    Je sens que la tension monte peu à peu. Rester zen... surtout rester zen...

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  • .

    Je sais que la nouvelle sera d'un intérêt très moyen, voire carrément nul pour la plupart d'enter vous, mais je vais bien. Très bien même.
    Je me sens quasiment immortel, capable de tout ou presque, je comprends vite les choses, j'Ai le cerveau qui carbure à 200 à l'heure.

    En clair : l'impression est grisante. Je suis en phase "up", maniaco. Et je me refuse à penser à ce qui m'attends dans quelques jours ou semaines.
    Par contre j'ai appris que se rendre au stade d'écouter de la musique classique et vivre en symbiose avec (désolé je n'ai pas de meilleur terme), est dangeureux. La chute fait beaucoup plus mal. Alors je n'irais pas sur ce chemin.


    En tous cas... pt1 que ça fait du bien de se sentir capable de quelque chose dans la vie ! Une ou deux semaines par an, c'est pas trop demander, quand même...

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  • "...Combattants dérisoires ignorants le désespoir
    Il y a tant de foi dans leurs causes à gagner
    Leurs fusils contre leurs poignards ciselés
    Bombes artisanales, combattants entraînés..."

    Trust, sur leur album "Marche ou Crève", paru en 1981, titre "Les templiers". Bien sûr le titre est clairement orienté sur le Salvador et l'Irlande (Belfast en particulier), dénonce le contraste entre les armées bien organisées et ceux qui luttent avec presque rien, et ça me fait terriblement penser aux Palestiniens contre les Israéliens...

    Pas vous ?

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  • Ce post est spécialement pour Cosmic Dancer, qui n'a presque pas insisté pour avoir des renseignements sur la faune locale canadienne et québécoise en particulier Clin d'oeil

    Les autres peuvent lire aussi, s'ils n'ont pas peur d'un peu de culture Moqueur.


    Tout d'abord je dois préciser qu'une mouffette (ou moufette), c'est un putois. Plus exactement, voici la définition du dictionnaire : "mammifère carnivore d'Amérique, au pelage noir orné de blanc, qui projette la sécrétion malodorante de ses glandes anales lorsqu'il est attaqué."
    Avant de voir une mouffette, on la sent. Une odeur forte, qui n'est pas sans rappeller le houblon, la bière très houblonnée comme la Heineken.
    La présence des mouffettes en centre ville n'est pas exactement un problème. Elles se baladent la nuit la plupart du temps, se nourissent des poubelles, et je n'ai jamais entendu parler de dégats causés par ces animaux. Par contre, les services de capture d'animaux indésirables sont souvent sollicités par des propriétaires qui veulent se débarrasser de la mouffette qui a élu domicile quelque part autour de leur maison, voire dans le garage.
    Personnellement, je n'en ai vu qu'une seule, à deux heures du matin, dans le jardin du voisin. Par contre, j'ai vu des traces de pattes dans de la boue ou de la poussière, en bas de chez moi, devant des poubelles éventrées.

    Pour les ours : (à noter que j'ai déja entendu certains québécois prononcer "un our", sans dire le "s" à la fin). Le Québec n'abrite que des ours noirs, beaucoup plus petits que les ours bruns, ou Grizzly. En Colombie Britanique (Vancouver...), il y a une espèce résidente d'ours sur l'île de Kodiac, dont les ours en portent le nom. Ils sont assez proches du Grizzly. Au nord, bien sûr, il y a les ours blancs.
    Le Parc de la Gatineau, à quelques kilomètres d'Ottawa, habrite bien évidemment des ours noirs. Il y en a généralement dans tous les parcs de la province suffisamment grands (je pense à la Mauricie en particulier, et les réserves fauniques qui par définition sont plus sauvages que les parcs).
     
    Bien que moins dangereux qu'un ours brun, l'ours noir devient un problème lorsqu'il s'approche trop près des habitations pour fouiller dans le compost ou les poubelles. Quand un ours est repéré plusieurs fois à trainer autour des habitations, il sont capturés, marqués et relâchés au nord du québec. Quand l'ours revient plusieurs fois, il doit malheureusement être abattu, pour la sécurité des habitants.

    Je ne connais pas grand chose sur les lieux qu'il choisit pour hiberner, mais au printemps, une fois, j'ai failli marcher sur un ours endormi. J'étais en Estrie, au Mont Sutton, hors des sentiers, assez "creux" (profond) dans le bois, et je remontais des trâces d'ours toutes fraiches dans la neige. Ma jambe s'est soudainement enfoncée dans une poche d'air créée par la neige, entre deux arbres et leurs branches qui empêchent la neige d'attendre le sol (piège connu sous le nom de piège blanc, par les trappeurs). J'ai posé la main pour ne pas perdre l'équilibre sur la neige, et en regardant où ma main était, j'ai vu une masse de poils noirs qui dépassait de la neige. J'ai fait un bond... !
    Un peu plus loin, j'ai revu des trâces, puis une grande zone de neige tassée. Je m'approche, et j'ai compris qu'un ours s'était couché sur la neige pour fouiller avec ses pates la neige à la recherche des pousses de végétation pour se nourir. Mes deux poings serrés faisaient juste la largeur de la patte et des griffes imprimées dans la neige et la terre.
    J'avoue m'être tiré du coin très vite. Très très vite même.

    Je sais que les ours, comme toute bête sauvage, aiment les endroits reculés loin des humains. Un creux de rochers, une grosse souche ou un trou dans un arbre, à la base, ou encore un plis de terrain qui sera protégé de la neige par des branches peuvent constituer un bel abris.

    Pour se balader en toute sérénité, il est conseillé de faire du bruit, et bien sûr de ne pas chercher à nourrir les ours. Quand on fait du camping, les sacs à dos doivent être suspendus aux arceaux de métal plantés près des sites de camping sauvages ou dans un arbre (10-12 pieds dans les airs), ou rangés dans la voiture pour les campings aménagés.

    J'ai aussi eu la chance, à -35, de nuit, près de Chicoutimi, d'entendre 3 loups hurler pour se situer l'un l'autre. Un hiver particulièrement froid, et les villageois rentraient leurs chiens pour la nuit, suite à ce qu'un chien, ayant voulu défendre sa patée face à un loup, se fasse arracher la moitié d'une patte d'un coup de machoire du loup.
    Par contre, j'ai vu des trâces de loups, et la taille est impressionante ! Et elles démontraient une connaissance du terrain vraiment notable : le loup marchait toujours du côté du chemin ayant le moins de neige. Quand je marchais dans ses trâces, mes raquettes enfonçaient à peine dans la neige. Sinon, je m'enfonçais parfois jusqu'au genou ! Il y a quelque chose de particulier de marcher seul, par -25, en raquette, sur les trâces d'un animal qui visiblement connait son territoire parfaitement. On se sent... petit.


    Bon. Fin de l'exposé, j'ai du travail... Cool


    Cosmic Dancer, I hope I made your day !

    4 commentaires
  • Pas vu d'ours, ni même de trace.
    Mais vu une patte de chevreuil à moitié rongée, des ossements, des bouts de peau et des poils un peu partout.

    Et puis des excréments de canidés pleins de poils et d'esquilles d'os.


    Le w.e. s'est bien passé. J'ai tout oublié du travail, et je crois que je vais prendre la journée pour me rappeller.



    Dans deux semaines je pars en Gaule pour encore une semaine de congé de dur labeur je veux dire... Un peu de rando le lundi, le samedi. Entre temps : audit de la compagnie soeur.
    Même si l'emploi du temps doit changer et qu'il faille que je retourne à Pau (lieu de la précédente mission secrète qui ne le fut plus), ces deux jours sont bloqués pour aller voir les Combes et les plateaux calcaires d'un peu plus près.

    J'ai pas vraiment la tête au travail, moi...


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