• Relevé de compteur, ce week end:
    Stégobulle encore crashé.
    Constat qu'avoir du cash pour rendre ses rêves réalité ne conduit pas forcément à la réalité.
    40 ans, célibataire, faire des activités de plein air tout seul, c'est triste.
    Mais 40 ans, marié, faire ces mêmes activités tout seul est pathétique.
    Et j'ai envie de barrer ma vie.

    Hier soir : Pink Floyd dans les oreilles; je me sens toujours cloué au sol. Chaque cellule est clouée. Mais l'essence de mon être lui se libère, et flotte, vole, plane, au milieu d'un espace noir, plein d'étoiles. Et à chaque fois les larmes me montent aux yeux. Et je pleure sur ma vie. Et je pleure sur nos vies d'humains qui tournent en rond pour chercher quelque chose qui soulage.
    J'ai envie de barrer ma vie. D'un geste rageur, comme quand on raye sur un calepin une bêtise écrite, une erreur, une faute. Avec violence. Avec hargne, haine et cruauté.

    8 commentaires
  • lol. Me voilà devenu le temps de quelques heures formateur Photoshop et Dreamweaver...

    Je ne me plains pas, remarquez...

    votre commentaire
  • Bon. J'ai fait un peu de ménage.

    J'ai rajouté Giant Squid (que j'imagine pleine de tentacules, ce qui m'amuse), et viré deux trois corps morts.
    Et j'ai aussi ajouté Chris, qui a de bien belles choses sur son blog.

    Bon. Je vais bosser un peu, là...

    1 commentaire
  • 14h39, heure locale (GMT-5).
    Pas encore eu de meeting.
    Et j'ai même mangé à une heure "normale", c'est à dire avec d'autres humains, aussi connus sous le nom de "collègues de travail".
    [mysmallcompany] se calme un peu.
    Et depuis que j'ai décidé de regarder les minutes brûler (voir post d'hier), je me sens mieux. J'ai repris mon horaire fantaisiste du matin, et je pars quand j'en ai ma claque.
    L'Officier n'est pas là, donc je n'ai pas à le chercher toute la journée pour lui parler, voire rester tard pour avoir une chance de l'appercevoir entre deux ouvertures de bureau.

    Par contre, je dois vous présenter un nouveau personnage de [mysmallcompany].
    Vous connaissez déja :
    Le Grand Cravaté  : mis à la porte.
    Le Petit Cravaté : toujours cravaté, et j'ai pas le temps d'écrire ici toutes les bêtises rattachées au personnage, mais un jour je promets un résumé. Disons que rien ne s'arrange de son côté. Il multiplie les e-mails tendances despote.
    Le Troumph (abréviation de Schtroumph) : toujours en vie, mais je suis assis sur le bord de la rivière pour voir son cadavre passer. (proverbe de son pays, c'est ironique, n'est-il pas ?)
    Le Petit. Il est nouveau celui là. C'est celui sur qui j'ai joué du révolver il y a peu (fouiller un peu dans l'historique...). Celui là me fait "la boude". Il ne me parle plus. Ne me salue plus. Ne me regarde plus. Ne me considère plus. (Quoique là je sens que les plus pointus d'entre vous me diront : "si maintenant il ne te considère plus, c'est qu'il ne l'a jamais fait". "Oui", dirais-je.)
    Et donc le Petit est mesquin. On parle de projet grandiose, de la concurence qui avance, qui cherche déja à galoper, et le Petit traine les pieds, arguant maladroitement que sa politique fut toujours celle "du petit pas". On avance, on sécurise. On avance, on sécurise. Alexandre Le Grand n'en aurait qu'une bouchée.
    Le Petit est aussi négatif. Rien ne marchera. "C'est pas sûr". "Il faut voir".
    Bref, il traine les pieds. Et ça me gonfle de voir quelqu'un monopoliser les énergies de ceux qui veulent courir...
    Bref. Globalement, la vie de [mysmallcompany] colle avec l'idée que "plus ça change... plus c'est pareil."
    On m'a pourtant parlé d'une "fin de règne". Je sais de qui il s'agit, mais j'ai quand même hâte.


    Sinon la température au sol est de 3deg. C, avec de faible averse de neige. En clair, il fait gris, il fait froid, il fait humide, et je bosse.


    ps : ménage ? oui. J'ai décidé de faire le ménage de mon bloggroll, pour enlever les morts et ré-organiser les vivants. J'ai la flemme, tout à coup.


    votre commentaire
  • Ma rue est tranquille. TRES tranquille. Le matin, très peu de voitures "l'utilise", car son orientation est Nord-Sud à sens unique, et dans mon quartier, tous les gens font plutôt le trajet Sud-Nord, ou Est-Ouest, plus rarement Ouest-Est. Et ceux qui veulent faire du Nord-Sud prennent d'autres axes.
    Bref. Ma rue est tranquille. A tel point que je me demande tous les matins la différence que j'aurais à me réveiller en plein milieu de la campagne...
    Quand en plus en été il y a des feuilles aux arbres... l'illusion est parfaite !

    Ma montre sonne à 7h00, puis à 7h30.

    Ce matin, à 8h15 j'étais encore dans le lit, bien au chaud, dans ce silence bien particulier de cette rue, ma femme dormant à mes côtés, le chat étant je-ne-sais-où mais se tenant peinard... et je me suis surpris à être resté couché juste pour dire "Je peux me permettre de brûler ces minutes...".
    Un luxe.
    Exister pas encore tout à fait éveillé, plus tout à fait dans ce demi-sommeil, dans ce cocon de chaleur et de silence, à flamber des minutes pour rien, à les regarder se consumer lentement. Ne rien faire pour les utiliser. Ne rien faire pour empêcher leur fuite.
    Et recommencer.
    Encore.
    Environ 45 fois.

    Un luxe.

    (Et puis il y avait les mots de Marie qui me sonnaient aux oreilles. Cette façon qu'on a, chacun d'entre nous par nos mots, de s'aider un peu avec la vie... C'est un peu magique, cette sensation. Merci, Marie.)

    5 commentaires