• j'aime pas les journalistes
    j'aime pas la politique
    j'aime pas les choses commerciales (musique ou TV, film, livres, etc.)
    j'aime pas les prétentiards qui me gonflent au boulot
    j'aime pas ne pas avoir de réponses à mes e-mails ou mes messages quels qu'ils soient
    j'aime pas dire "j'aime pas" parce que ça fait gamin.


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  • Bon ben, comme Nab en parle, et que j'aime bien pousser des coups de gueules, je vais aussi parler des élections aux US.
    Ma plateforme d'observation ? Le Canada.

    60% des Canadiens étaient pro-Kerry, et 70% des québécois étaient pro-Kerry. C'est à dire que sans doute les 40% pro-Bush sont les cow-boys de l'Alberta (gorgée de pétrole), et ceux des plaines, à droite à gauche. Un peu en Colombie-Britanique, en excluant Vancouver, le grand centre. Car tout le monde sait que là où il y a des arts et de la culture, la droite... n'a guère de place.
    On a dit ce matin à la radio que les Canadiens vote pour "le moins pire des candidats". Alors qu'aux US, on regarde le programme, les résultats (s'il y en a), les actes. Bref, l'homme a finalement peu d'importance. On focalise sur les actions.
    Alors dans une Amérique en guerre, qui pense encore tous les jours au 11 Septembre... la victoire de Bush n'est pas si étonnante. Encore que, si 51% sont pour lui... il y a 48% qui sont contre... Il ne faudrait pas l'oublier.

    Maintenant, les journalistes ! Ceux là me font doucement rigoler. Pendant des mois ils ont tentés de nous convaincre de la validité de Kerry, de ses forces, de ses erreurs qui finalement n'en sont pas, etc. etc. etc. Loin de présenter ça comme une "ligne éditoriale", on présentait ça comme de l'Information, avec un "I".
    Okay. Si c'est de l'info...
    Sauf que ce matin, les mêmes personnes étaienet capables d'expliquer avec la même logique et la même intelligence l'échec de Kerry.

    Alors là... je m'arrête, et je me mets un peu à penser. Ces gens pendant des mois ont trompé leurs auditeurs, ont menti (allez, le mot est dit). Car c'est de la tromperie ! Puisqu'aujourd'hui ils font preuve de la même lucidité qu'avant.
    On appelle ça journalisme ? Ligne éditoriale ? Moi j'appelle ça du sensationalisme. Un mal qui rogne cette profession depuis des lustres. Un mal qui ronge le cinéma, la politique, un mal qui ronge toute notre société, en passant bien sûr par la télé.
    Sensationalisme, parce que les Canadiens n'étaient pas d'accord avec la guerre du golfe 2. Alors on a servit aux bons citoyens réfléchis et honnête une version de l'évènement qui allait dans le sens qu'il attendait. On lui carresse les oreilles, au peuple! Il aime ça, le peuple !
    Le peuple veut du sang et des jeux... on va lui en donner. Ici, pour le sang et les jeux un seul nom  : John Kerry.
    DÉ-GUEU-LA-SSE.
    Bon. De toutes façons, l'un ou l'autre ça change pas ma vie. Sauf peut être qu'avec l'implication de la religion si forte au sein de l'état américain... il rsique de se passer des choses assez cool, bientôt. La religion et l'état ne font en général pas bon ménage, en ce sens que les résultats sont assez... violents.

    18h00 heure locale, il faut que je me tire. Mais en tous cas, pendant quelques mois, les "lignes éditoriales" (le mot m'amuse, Dal. Un peu comme dire "mal entendant" pour les sourds. un autre coup de gueule là dessus pourrait être poussé, mais bon, pas le temps.). Donc pendant des mois, on nous a fait croire au père Noël.
    Et aujourd'hui, on se lève et on (re) découvre qu'il n'existe pas. Le perdant, c'est qui ? Kerry ? Non. Je dis que c'est le peuple a qui on a fait croire n'importe quoi.

    Mais le peuple il aime ça, qu'on lui mente... Non ?

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  • Ce week end j'ai failli perdre mon chat. Cristaux dans la vessie.
    Je me suis demandé en pleurant et me tordant les mains qui allait m'accueillir en miaulant quand je rentre.
    Qui allait jouer avec mes lacets de chaussure quand je les enfile.
    Qui allait me sauter dessus en pleine nuit en ronronnant de plaisir.
    Qui allait me faire comprendre d'un simple calin que je suis important pour lui.
    Je me suis finalement demandé à quoi servent ces pièces d'armures que l'on se met, ces couleurs et ces masques dont on se voile... Elles se révèlent tellement inutiles devant la souffrance d'un être aimé, si petit soit-il qu'un chat...

    Le générateur diésel s'est éteint, et la pompe aussi. Ils restent juste tapis quelque part, en attendant la prochaine vacherie de la vie...

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  • "Me voilà de nouveau branché sur le hasard,
    Avec un générateur diesel à la place du coeur
    Et une pompe refoulante au niveau des idées..."

    un peu modifié pour supprimer le "nous" par un "je", et mettre tous ça au sing.


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