• Pour aller du "Point A" au "Point B", à l'aéroport de Cincinnati. Une navette sans chauffeur, avec une voix robotisée qui nous dit "You are now approching to point B. Please remain at the center of the train. The doors will open soon."

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  • Voilà "l'autre côté" de cette photo qui en a étonné plus d'un(e)...

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  • Troisième (et sans doute dernière) fois à Cincinnati cette année.
    J'ai changé d'hotel, ainsi que de compagnie aérienne. Delta, au lieu d'US Airways.
    Différence : plus de Bretzels dans le paquet. Et l'accès à la partie "Delta" de CVG, avec un "métro" pour aller du point A au point B, et une bus pour finir jusqu'au point C.
    A l'aller comme au retour, une place près du hublot, alors que j'étais initailement placé sur la rangée.
    J'écris ces lignes dans l'avion du retour. Goa à fond dans les oreilles pour ne plus entendre le ronflement assommant des moteurs, et être pleinement en phase avec la bière bue au bar.
    L'audit final s'est bien passé, au delà même de mes espérances.
    Au retour, comme d'hab, I've been "SSSS" selected. Donc fouille complète. Derrière moi, une fille, 20 ans peut être, avec de grands yeux, en ligne pour la fouille aussi. Quand on lui demande d'écarter les bras, elle se met dans la position dite "des mains sur la tête".Puis quand on lui dit non, pas comme ça, elle les tend bien haut vers le plafond. Finalement, elle les tend à l'horizontal devant elle, avant de les mettre dans la bonne position. Ses doigts sont écartés comme des étoiles.

    Hier soir, à l'hôtel, ils n'avaient pas ma réservation. Je m'arrange pour avoir deux chambres, car je suis supposé en avoir réservé une pour l'auditrice. Mais sans carte de crédit, c'est un peu compliqué, le système n'acceptant pas de réservation sans cdc. J'en ai bien une dans la poche, mais... je me refuse à faire partie du système.
    Je regarde un film de James Bond, puis prend une douche, désoeuvré. En sortant, j'entend une conversation dans la chambre d'a côté, derrière la porte qui sépare les deux chambres. Je tend l'oreille, c'est en français, une femme qui parle. J'écoute un peu. Le père semble s'être mis avec une "autre femme", et le frère, qui est toujours chez le père en arrache.
    Je me mets à imaginer cette femme. Cheveux mi-longs, chatain clair, presque blonds, yeux... clairs. Ca à l'air d,aller assez mal. Elle dit "J'aimerais bien mais je peux pas m'en occuper. Je suis trop loin. J'ai trop de travail".
    Je vais finalement me coucher. Il est une heure du mat'. Dur demain...
    Mais avant, j'ai le temps de repenser à cette femme. J'aimerais pourvoir entrer dans sa chambre et lui passer le bras autour des épaules, et lui dire simplement "Ne pleure plus, petite soeur". Puis je me dis que je suis vraiment taré. Si je débarquais, armé de toutes ma compassion et mes bonnes intention... sûr qu'elle hurlerait.

    Mes dernières pensées sont pour les lecteurs de mon blogg, Fang en tête, car c'est la première à avoir commenté. Mais aussi Map, Maitresse, Ellavoilà, Tchock, Heaven, et les autres que j'oublis de nommer mais qui sont là, je le sais, et qui aide un peu à leur façon à passer la solitude.


    Le lendemain, au petit déjeuner, je vois la femme de la chambre d'à côté. Elle est grande, mince, même age que moi, brune, yeux presque noirs... Okay... j'avais tout faux ;)
    Par contre, à l'aéroport, j'ai vu une américaine... cheveux presque blonds, une veste de sport grise sur un haut gris de la même couleur. Ce qui m'a interpellé, ce fut cette façon de rejetter en arrière la mèche qu'elle avait sur le visage. Un geste sûr et décidé. Et ses mains, aussi. Des mains avec les veines très ressorties, comme celles des sportifs, des grimpeurs apr exemple.
    Elle a prit l'avion pour une ville que je ne connais pas, et dont j'ai déja oublié le nom.

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  • Il y a certains traits de caractère de l'humanité qui me font gerber.
    Par exemple, cette attitude si répandue dite de l'autruche. « ce que l'on ne sait pas ne nous fera pas mal ». On l'utilise un peu partout : ça va des signaux d'alerte de cette société arrivée au bout de son système jusqu'au simple robinet qui coule dans la compagnie dans laquelle on bosse et dont on ne parle pas, de peur qu'on nous demande d'appeler le plombier (véridique!)

    Il y a aussi l'attitude qui consiste à se couvrir les fesses. Pas capable de bouger, d'avancer, si on est pas sûr de tellement de paramètres que finalement on n'avance pas. Et on est heureux comme ça, parce que qui sait... on aurait pu se tromper.

    Et puis il y a celle là... suprême excuse de la dernière moitié du XXieme siècle ! Permise grâce à la toute puissance de nos savants à demi fous... Celle qui nous permet d'être enfin libéré de notre conscience si lourde et encombrante.
    J'ai nommé les gènes.

    Au fond, un gène, on sait pas trop ce que sait. Mais les demis fous nous ont dit qu'ils définissaient les êtres vivants (du légume à la race humaine, en passant par les animaux). Ils définissent les comportements. Une espèce de carcan, inscrit au plus profond de l'ADN. Quelque chose de trop gros, en fin de compte, pour que quiconque puisse lutter avec succès. Une fatalité. Mais pas une malédiction.

    Alors au nom des gènes... je fais des choses. Enfin pas « JE », mais... mes gènes. L'instinct. Les pulsions primitives. Les relents d'évolution agissent, mais pas moi.

    L'excuse suprême, le « c'est pas d'ma faute ! » des enfants.
    Et la génétique me donne le plus bel alibi.

    Alors au nom des gênes je vole. Je viole. Je trompe. Je mens. Je tue. J'agresse sexuellement des mineures. Je suis gay. Je suis infidèle. Je suis raciste. Je tabasse. Je suis manard. Je suis homme politique. Je suis comique. Je suis victime. Je suis bourreau. Etc. etc. etc. La liste est longue ! Elle est longue, parce qu'il y aura toujours un psy à demi fou lui aussi pour justifier nos actes en se servant de la béquille génétique.

    Il y a quelques années encore, dans les années 80. L'homosexualité était un sujet tabou. Maintenant que la génétique explique et permet... l'homosexualité est donc normalisée. Et si je dis le contraire, on m'accuse de ne pas respecter les droits humains élémentaires.

    Au nom de la génétique, le prochain pas de l'humanité sera d'accepter la pédophilie. Je répète, pour être certain que tout le monde lis bien : le prochain pas de l'humanité sera d'accepter, au nom de la génétique, la pédophilie.

    Fou ? Non. Ca a déjà commencé.
    L'OMC, au nom du sacro-saint commerce, permet bien le tourisme sexuel. Au Sri-Lanka, la pédophilie est permise.

    Ici, au Québec, en septembre 2001, un homme de 64 ans, pédophile notoire et reconnu coupable d'attouchements sexuels sur un bon nombre de victimes (j'ai plus le chiffre en tête, sorry), a été condamné à... 6 mois de prison. Mais à cause du 11 septembre... je ne vous fais pas un dessin, hein... l'enjeu était mineur.
    En ce moment, tjs au Qc, un certain Guy Cloutier, homme de spectacle très bien connu (et bien fortuné), reconnu coupable de « attentat à la pudeur, grossière indécence, agression sexuelle, agression sexuelle armée, voie de fait, entrave à la justice » est en train de demander pardon pour ses actes. Ben voyons !
    C'est facile demander pardon !
    Mais si une victime n'avait pas enclenché la machine judiciaire, serait-il en train de demander pardon, ou de se faire une gamine de 9 ans (age d'une de ses victimes), peut être armé d'un flingue pour l'aider un peu, la pauvrette ?


    Il dit aussi que sa réputation est ruinée, alors, hein... pas de prison... ou pas trop...
    Et moi, si je faisais la même chose, est-ce que ma réputation ne serait, tout à coup, brusquement entachée ? J'irais pourtant en tôle, comme un pauvre que je suis. Alors les conséquences des actes, c'est AVANT qu'on y pense.
    Et dans les médias, on a envisagé l'hypothèse de la génétique, pour expliquer « sa maladie ». Sa maladie !

    Purée, on croit vraiment rêver.


    Alors pour conclure ce gigantesque coup de gueule, je dirais que de toutes mes forces je vous plains, de vous croire esclave de vos pulsions et autres gènes sournois. Je vous plains de vous voir vous traîner dans la fange et aimer ça.
    Et ensuite on viendra me dire que l'Homme viendra trouver LA solution à nos problèmes ?

    Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah ! Ah !


    Moi, au nom de mes gènes, je pense que l'humanité n'est même plus digne que je parle une quelconque de ses langues.
    No more to say.
    Nada mas que decir.


    Y'ahn rah goörh 'ftag'hn. Sh'be rah.


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  • Shot rapide ce matin au coin Jarry Pie-IX, si vous avez accès à une carte de Montréal. (www.mapquest.com)


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