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    i comme îvre.

    J'ai pas senti - ou à peine - ses ongles me plonger dans la poitrine, me transpercer le coeur, et me l'arracher.

    Et je suis depuis une poupée. Mes yeux voient, mes oreilles entendent, mes membres bougent, mais ce n'est plus moi. Il n'y a plus de sentiments. Plus qu'une automate qui bouge sans penser. Une mécanique froide, pleine de roues glacées sous la surface. Des roues qui savent comment tourner.

    Et mon esprit libéré un instant profite de l'ouverture pour s'échapper. C'est lui qui est îvre.
    Ivre de voler...
    Ivre de douleur...

    Bérénice
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  • Commentaires

    1
    macolline
    Dimanche 28 Août 2005 à 14:08
    qu'est ce que
    j'aime te lire, Bérénice. :)
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