Hier, la température était remontée à 8 au dessus de zéro. Aujourd'hui... on est à -20.
N'ayez crainte, je ne vais pas me mettre à faire une chronique météo, genre conversation de ceux qui n'ont rien à se dire. Mais... j'aime tellement la météo de ce pays !

En sortant du bureau sous la pluie battante, hier, un poteau électrique était en feu. Le haut du poteau brulait tranquillement, tandis que des flammes surgissaient brusquement le long du poteau, de haut en bas, comme si le poteau se recouvrait d'étincelles.
5 minutes plus tard, les pompiers coupaient l'électricité de tout le secteur...

Sur la route, il y avait des accumulations d'eau assez impressionnantes, comme d'hab., mais en arrivant sur les stationnements, transformés (comme d'hab) en patinoires depuis le début de l'hiver, il y avait des flaques d'eau moins 5 cm d'eau. Si mes bottes avaient été étanches, j'aurais été "tester" la profondeur, mais...
Et puis il y avait le vent.
Un vent presque chaud. Un vent fou, celui qui me fait rire par sa force, sa violence. il empêche de respirer. Il empêche même d'avancer. Il poussait l'eau des flaques sur la glace. Il décollait la neige des toits. Il régnait.
J'aurais été tout seul, avec du temps à perdre, j'aurais perdu mon temps à me balader sous ce vent.
Mais on vit dans un monde étrange: Le terme "perdu" n'est pas le bon, mais il n'y en a pas d'autre. Les minutes, dans ce monde, sont précieuses. Alors on ne peut pas les "gaspiller" à marcher dans un vent violent ou dans les flaques. Et puis il faut faire attention aux heures des magasins, ne pas trop trainer pour arriver avant la fermeture. Et puis ne pas trop trainer dehors trop tard pour ne pas être poqué le lendemain au boulot... Et puis... et puis... et puis... tellement de "contraintes" imposées par une minorité à une majorité qui ne rêvent que d'un peu de douceur de vivre, de tranquilité, d'arrêt de ces bombes qui sautent, de ces guerres lointaines dont on sait tout grâce à la TV ou la radio, d'arrêt de ces famines, génocides, crises économiques, politiques, et j'en passe...
D'arrêt de cette bétise humaine généralisée.
La Terre est gangrénée par la race humaine.

Moi je crois que Dieu va un jour intervenir pour faire un bon ménage.
Vivement ce jour !