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Brouiller pour mieux mentir.
Comme si, attachée à un arbre, l'arbre avait grossi et que moi... les deux bras arrachés et le ventre ouvert, je laissais échapper par mes plaies des étoiles.
Des petits papillons de lumière.
Des choses colorées et brillantes qui - quand elles se posent sur une joue - sont chaudes comme des larmes.
Et plus celui qui était devenu mon amant mourrait, plus je prenais forme. De grandes ailes ne poussaient dans le dos.
Et les nuits... les nuits terribles de mon amant encore enfant... je veillais à ses côtés.- Soufflant sur ses yeux pour en sécher les larmes.
- Prenant ses poings dans mes mains pour en ouvrir les doigts, un à un.
- Pleurant sur son coeur pour le réchauffer.
J'ai échoué.
- Sécher des pleurs n'est pas la solution.
- Ouvrir des poings rend plus fragile.
- Et les larmes des statues ne réchauffent rien.
Bérénice
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Commentaires
2BéréniceVendredi 18 Mars 2005 à 15:57Bonjour Timounch
Merci d'aimer ma poésie... Qui suis-je ? hum... c'est une longue histoire avec ReveK... Disons qu'on est chacun la muse de l'autre. C'est bien tourné, comme ça ReveK ?3TimounchVendredi 18 Mars 2005 à 23:014BéréniceVendredi 18 Mars 2005 à 23:415ReveKSamedi 19 Mars 2005 à 00:01
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c'est très beau tout ça.. qui est donc cette Bérénice? Tendresse et sourire pour toi