Et bien jai parlé à mon boss, mardi soir. Une longue discussion, qui débuta bien sûr par tous les points en retard que je voulais aborder avec lui (lecture et signature d'un contrat avec les français, dossiers en cours, etc.). Il a glissé naturellement vers la restructuration.
Il semble qu'encore une fois je me sois créé un cinéma d'une situation pas si grave. Il est vrai qu'une partie du savoir-faire va être tranféré aux US, mais moi, il me voit comme un "global quality manager". Avec peut être un déménagement aux US à la clé. Ca j'aime moins, par contre.
Et puis voilà qu'il veut aussi me metter Project manager d'un "projet secret dont il ne faut pas parler à trop de monde". Avec, cerise sur le sunday, un salaire en conséquence.

Alors le soleil brille. Au propre comme au figuré. Tout ça fait un beau CV, vous ne croyez pas ;) ?

Et ben voilà. Je me croyais tranquille sur mon petit nuage, au sein d'une [smallcompany] qui vivotte, certes, mais qui est bien là, établie.
Et voilà que j'entends parler de rachat par des Zaméricains, avec restructuration des ressources humaines à la clé.
J'ai pas envie d'en faire partie. J'ai pas envie de me retrouver à galérer pour trouver un autre travail, me justifier, espérer, plonger, remonter, maudire la terre entière pour l'aimer le lendemain, me demander si je suis bien dans la voie que je poursuis, la qualité, croire que c'est fini...

J'ai pas envie mais, impuissant, je ne peux qu'attendre la suite des évènements. 2 semaines... Disons que rien ne bougera avant un petit moment. Disons 2 mois. Deux mois d'angoisses en perspective.

Je vais quand même aller à la pêche aux infos ce amtin auprès du big boss. On verra.

Ce matin, pour dissiper ces nuages, un CD de Commander Tom pris à la bibliothèque : "Damn Trance". De très bonnes loops et sons synthétiques pour "reseter" la mémoire et les pensées, effacer le disque dur du coeur, et déconnecter les nerfs. A nice fligh.