• Ben voilà.
    Hier... la compagnie de téléphone nous l'a coupé. Les Grands Chefs étaient tous ailleurs et injoignables. L'un au Liban, l'autre aux Emirats Arabe...
    C'est revenu aujourd'hui vers 13h30, presque par miracle.
    Entre temps, le server avait crashé pis l'IT guy n'est pas là.
    Bilan : un gantt chart de perdu et deux downloads (Supertramp et Lou Reed) d'interrompu.

    Par respect pour mes lecteurs, je tairais ce qui traine sur le sol des toilettes depuis lundi matin... Disons que quelqu'un a raté le trou, et un autre (ou le même...) à marché et trainé ça... beurk ! C'est rendu une porcherie ici. Plus rien n'est entretenu.
    On est officiellement en failite, au fait !  Désolé, j'avais un peu oublier de vous le dire.
    L'influence des gens du cirque se fait toujours sentir. On doit prendre des décisions (de moins en moins en fait...), et on ne peut pas bouger parce qu'ils veulent tout savoir. Et comme ils sont à Perlimpimpin ou entre deux avions, entre le décalage horaire et les horaires des prières... impossibles de les joindre. Les e-mails ne se rendent pas, les communications au téléphone coutent une fortune... mais on remet en place exactement, mais pareil-pareil vraiment, le même genre de management pour corriger la situation que l'autre management à créé, en hocahnt la tête et en voulant savoir pourquoi ça n'a pas marché.  Mais comment dire "Excuse me Sir but... you are the problem..." sans perdre son emploi ? Car dans ce monde il faut taire certaines choses si on veut rester dans la course. Cette fois, par contre, je n'ai pas l'impression de baisser ma culotte, vu qu'ils me payent (bon mal), et que mon expérience augmente sur mon CV.

    Mais y'a des fois où j'ai plus envie de me battre pour ça. Le projet Exodus est toujours sur "ON", mais en période de fêtes, trouver une job tient de l'exploit. Il faut attendre en Janvier. Tout le monde en haut me dit que je ne dois pas partir, qu'il ne faut pas.
    Et ben les poussins, il faudra le démontrer lors de la négociation de mon nouveau contrat, hein !


    Je les attends au tournant, les poussins...


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  • Il tombait il y a quelques jours sur Montréal ce que j'appelle "de la poudre de diamants". Ce n'est déja plus de la pluie, car trop solide, et pas encore de la neige, car trop fin. C'est doux comme du duvet, léger comme de la farine.
    J'ai marché dans les rues de mon quartier, sur des trottoirs que les branches maigres des arbres nus ne protègent plus.
    J'étais seule dans le rue. J'étais seule dans ma tête. Je me cherchais une chanson - il ne m'en venait aucune - mais je n'étais pas triste pour autant. Car en me retournant, j'ai vu que mes pas ne s'imprimaient dans cette poudre. Elle est si fine !

    Je me suis retournée et c'est comme si j'avais survolé le trottoir. J'ai souri : je passais dans l'existence sans laisser de trâce.




    Bérénice


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  • Vivre dans ce monde sinistre, en étant conscient du mal qui nous entoure et de la douleur que l'on arrivesouvent à distiller pour nos proches, demande du courage.
    Beaucoup de courage.


    Et je ne suis plus certain d'en avoir suffisamment.

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  • Arf !
    Au hasard d'un surf voilà que je trouve une équation à deux inconnues. Les seuls math que j'ai compris dans ma vie...
    Ben je sais encore les résoudre. C cool.


    Mais c'est galère de ne rien avoir à faire de mieux au boulot...


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  • Et ben oui. C'est la conclusion que j'ai entendu hier, de la bouche même de 4 bonhommes tout rassis qui se trouvaient derrière moi au restaurant.
    Une des bonhomme-rassis a asséné cette vérité, et les autres ont hoché la tête en acquiéçant. "Oui", dirent-ils presqu'en coeur.
    J'ai croisé le regard de deux rassis. Ils avaient cette assurance de ceux-qui-savent. Moi, celui du gars qui entend une ânerie mais qui s'en contrefout.
    En quittant le resto, je les ai vu boire leur verre de vin blanc : le dos bien droit, les yeux qui se ferment à mesure qu'ils penchent la tête (vois savez, comme les poupées...), les lèvres serrées. J'imaginais aussi leur petites fesses serrées, coincées, comme leur esprit.
    Ils ont tous bu de la même façon, en même temps. Comme s'il s'agissait d'un rite.

    Je ne garde d'eux que cette image. Même pas une impression, un sentiment de pitié devant leur vie bourgeoise... rien.
    Les murales à la bombe m'ont plus exitées que cette bande de vieux.

    Dès que j'ai mon appareil, je me promets de les prendre en photo. Elles sont tellement ephémères...


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