• 1- Le Big Boss est absent depuis 15 jours... et aucun signe de vie, à part une communication intermitente qui nous fait dire "Il a parlé !"
    2- La paye sera encore en retard... et aucun signe que de l'autre côté du monde ils aient compris que si la paye est tous les 15 jours, avec une semaine de délai pour le traitement des $$$ qui transitent par 44 comptes dont environ 12 chez des avocats (en fiducie, c'est comme ça qu'on dit, je crois), il faut envoyer les sous AVANT le premier, et AVANT le 15...
    3- Et je suis probablement le seul qualiticien au monde à faire de la publicité ! Je manie désormais Illustrator comme un presque-semi-dieu.

    D'ailleurs, cette dernière activité ne m'apporte pas que du bonheur. Jugez plutôt : un collègue me voit avec sur mon écran la photo d'un équipement. Il me demande ce que c'est. Je lui réponds que je ne sais pas vraiment. Il s'agit bien évidemment d'un sc*nner, avec un nom inscrit dessus, mais : je n'ai aucune info sur ce truc et je dois en faire la pub, le nom peut changer, et celui de la compagnie qui l'a fait n'étant pas encore enregistré... Tout ce que j'ai, c'est une description de 3 lignes, et les dimensions.
    Et bien depuis, ce collègue ne me dit plus bonjour. "Je fais des secrets", m'a t-il confié d'un air entendu...
    J'hésite entre le rire franc, et les pleurs devant tant de bétise humaine. Je travaille dans une garderie.

    Bien sûr, il s'agit de ce genre d'individu qui se plaindra par la suite de l'ambiance et des clans qui se forment, le tout étant, à son avis, contre-productif.

    En attendant, Photoshop, Illustrator sont mes amis...
    Les sites de chercheurs d'emploi aussi.


    La semaine dernière, tiens, j'ai ainsi passé ma première entrevue depuis fort longtemps. Le cadre à l'air bien (en face du St Laurent, le calme du bord de l'eau, et une vue imprenable sur des champs), et le travail pas mal. Le salaire serait plus bas que je n'en serais pas étonné. C'est le problème, ça, les $$$.


    Bon. Je vais fouiller parmis mes 4Gig de MP3 sur mon HD qui est plein pour vous trouver un truc sympa, hein ?


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  • Ferré chantait que "le coeur quand ça bat plus, c'est la peine d'aller chercher plus loin faut laisser faire et c'est très bien".


    Quand j'écoute cette chanson (Babaji, Supertramp), j'ai l'impression que mon coeur je l'ai laissé il y a longtemps, quelque part sur un coin de table ou je ne sais où. Que je l'ai laissé parce qu'il le fallait, comme on choisi l'amputation plutôt que la gangrène généralisée et la mort.

    Mon cousin était fan de Supertramp alors que n'écoutais que du Métal (qu'on appelait du Hard, à l'époque), et à chaque fois qu'un album de son groupe favoris sortait, j'y avais droit pour le Nouvel An qu'on allait passer chez lui.
    Je n'aimais pas, car j'étais au début dans sa chambre à discuter. Puis quand on passait à table, le bruit de 8 personnes me faisait oublier la musique et celle-ci passait en fond dans mon esprit.
    Rapidement je me taisais, j'écoutais, je regardais les autres. Mes deux cousins dont j'aurais aimé être le frère. Ma tante et mon oncle chez qui j'aurais aimé vivre. Mes parents que je détestais pour leur hypocrisie et leur rigidité d'esprit. Et ma soeur, que je croyais être ma compagne de souffrance.
    Cette période de Noël et du jour de l'An - que par tradition depuis que nous étions revenu sur Lyon - nous passions ensemble avec mes cousins (eux chez nous à Noël, nous chez eux le 1er Janvier), est une période que je vivais (et continue de vivre) douloureusement. Elle ne s'achevait qu'en douceur le 1er au soir, la tête pleine de la lumière de l'appartement de ma tante, le sapin (vrai, pas en plastique comme chez moi), des rires de mes cousins, la bouche encore pleine du souvenir des plats servis trop lentement au dire de mes parents, mais entrecoupés de chocolats, d'attentes, de rires encore, de joie, d'insouciance, de rêves, de pleins de choses qui pour un instant me faisaient oublier l'autre réalité, celle qui m'attendait tapie à quelques heures de là.
    C'est tout celà qui me remonte au coeur avec cette chanson.
    Une sorte de marée qui me berce doucement, qui me réchauffe un peu, qui m'isole, aussi.

    Je n'ai toujours pas compris pourquoi je déteste tant la fin d'année. Pourquoi j'ai peur. Littéralement peur de perdre quelque chose de précieux. Et ce n'est pas la vie, car personne que je connaisse n'est jamais mort en décembre. Alors c'est quoi ? On dirait que le découvrir désamorcerait cette bombe a retardement que j'ai dans la poitrine en décembre. On dirait aussi que le savoir me ferait tout à coup apparaître une réalité douloureuse, un souvenir empoisonné. Une cicatrice de l'âme encore maladive.


    Aujourd'hui il fait -26. Un beau soleil qui ne chauffe rien, même derrière les vitres de la voiture. La route est blanche de calcium séché, et le métal craque de façon sinistre. Il parait que mourir de froid c'est s'endormir, paisiblement...

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  • Mardi soir. 18h00, heure locale. Je crois être seul dans le bureau.
    C'est fait. Une partie de [Mysmallcompany] est séparée du reste. C'est à dire que leurs salaires ne sont plus sur le même payroll.
    Ironie de la chose... ils sont eux aussi en retard dans la réception du-dit salaire. Comme quoi, les solutions miraculeuses ont leurs limites ;)

    Le reste, dont je fais (encore) partie, se résume à 12 personnes. Probablement que dans deux semaines il n'en restera que 8, voire moins.
    Je devrais être parmis celles qui restent, puisqu'on me répète que la Qualité, c'est important. Et on me parle même d'une augmentation.
    En tous cas, je dois avoir la seule place de directeur qualité au monde qui me permette de faire du photoshop, de l'illustrator (et du Dreamweaver à l'occasion) !

    En attendant, première vrai chute de neige, avec à la clé des températures en dessous des -10 pour la première fois cette année.
    Je vais bien, pour ceux qui s'en inquiète. Un peu trop, même. Je me sens immortel, ce qui n'est guère rassurant, quand même. L'immortalité, en effet, n'est pas pour tout de suite.


    Bon, encore 10 minutes à tirer. Gorillaz dans les oreilles, après deux jours de Infected Mushroom. Ca va.
    J'ai l'impression de vivre dans Itinéraire d'un enfant gaté, quand Belmondo demande un billet d'avion pour n'importe où...

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  • Toujours les C.O.S. avec le titre qui m'a fait découvrir ce groupe, un soir d'été dans mon lit, le walkman sur les oreilles. J'avais fait un post sur l'emission qui m'avait fait découvrir ça. Il y avait un lien pour downloader les emissions en MP3, avis aux amateurs... si vous le voulez, je le recherche pour vous.

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  • Ah ! L'accent délicieux des anglaises parlant le français...

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