• Arf !
    Au hasard d'un surf voilà que je trouve une équation à deux inconnues. Les seuls math que j'ai compris dans ma vie...
    Ben je sais encore les résoudre. C cool.


    Mais c'est galère de ne rien avoir à faire de mieux au boulot...


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  • Et ben oui. C'est la conclusion que j'ai entendu hier, de la bouche même de 4 bonhommes tout rassis qui se trouvaient derrière moi au restaurant.
    Une des bonhomme-rassis a asséné cette vérité, et les autres ont hoché la tête en acquiéçant. "Oui", dirent-ils presqu'en coeur.
    J'ai croisé le regard de deux rassis. Ils avaient cette assurance de ceux-qui-savent. Moi, celui du gars qui entend une ânerie mais qui s'en contrefout.
    En quittant le resto, je les ai vu boire leur verre de vin blanc : le dos bien droit, les yeux qui se ferment à mesure qu'ils penchent la tête (vois savez, comme les poupées...), les lèvres serrées. J'imaginais aussi leur petites fesses serrées, coincées, comme leur esprit.
    Ils ont tous bu de la même façon, en même temps. Comme s'il s'agissait d'un rite.

    Je ne garde d'eux que cette image. Même pas une impression, un sentiment de pitié devant leur vie bourgeoise... rien.
    Les murales à la bombe m'ont plus exitées que cette bande de vieux.

    Dès que j'ai mon appareil, je me promets de les prendre en photo. Elles sont tellement ephémères...


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  • 137

    Je salue au passage les 137 visiteurs qui ont visité mon blogg hier.

    Merci.


    Même si ce n'est pas mon meilleur score, ça fait chaud au coeur. J'espère que la musique vous plait, les textes aussi, et que Bérénice ne vous mine pas trop le moral avec toutes ses images un peu sanglantes.


    Très bonne journée à vous, et une bise en plus (c'est pas rien...) si vous laissez un commentaire. Même juste votre pseudo...


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  • Une précision avant de commencer : par ce titre, loin de moi l'idée de me moquer de nos amis de couleur; je fais plutôt référence à une chanson de Richard Desjardins (chanteur local donc québécois) : "Les 'ti crayons". Cette chanson décrit la grande commotion dans une compagnie à cause "qu'y a pus 'ti crayons" (avec l'accent).

    Alors donc, dans [mysmallcompany], nous n'avons plus de ces petits batons pour remuer le café vous savez...
    Bon. Abruptement, comme ça, vous vous dites que vous vous en foutez. Je vous comprends. En soi, l'information est banale. Voire vulgaire. Prendre de votre temps pour vous dire si peu...

    Mais replaçons l'abscence des petits batons dans son contexte...
    Depuis plusieurs mois, toutes les activités sont arrêtés ici bas. On n'a rien vendu donc pas de sioux, et notre fournisseur ne nous a pas payé (comme d'hab.) donc pas plus de sioux. Vous savez déja tout ça, je vous ai expliqué.
    On nous a donné un nom savant pour expliqué la situation : le cisaillement.
    En clair, la machine est grippée. On ne peut plus rien payer, et ainsi il ne sert à rien de vendre. Mais pas de vente... pas de paiement, et on est dans le cercle vicieux.
    Conséquence du cisaillement : Salaires en retard, fournisseurs pas payés. Bon, on sait tout ça, mais... avez-vous pensé aux VRAIS conséquences du cisaillement ?
    Certes non, jeunes scarabées. Nous mêmes, ici, en découvrons les effets tous les jours.
    Par exemple... le fournisseur d'eau de source en bouteilles de 18 litres ! Pas payé ? Plus de bouteille d'eau. L'équation est simple. Alors on est condamnés à boire l'eau du robinet. Celle-ci goûte le chlore et c'est pas bon. C'est pour ça qu'on avait de l'eau de source...
    A cette situation déja préoccupante, ajoutons... le ménage.
    Et oui, lui non plus n'est pas payé. Pas de sous ? Pas de ménage. Bon en vérité, ça ne nous change pas trop, car le gars ne s'est jamais forcé. On avait déja la possibilité de se souvenir des repas prit pour les 15 derniers jours en examinant les tâches sur les tables, et on pouvait remonter grâce à l'ADN des gouttes d'urine sur une période d'au moins deux ans. Maintenant... c'est pire.
    Mais à cette situation grave, il faut ajouter... le fournisseur de petits batons pour remuer le café.
    D'habitude, ils sont en plastique. Sans doute dans un soucis louable de respecter la nature, on  reçoit 2000 petits batons de plastique jetables dans une boite en carton recyclée.
    Il y a environ deux semaines, les derniers batons de plastiques furent utilisés. Une journée plus tard, nous avions (au diable l'environnement), des batons en bois.
    Mais pour la troisième journée consécutive... plus de 'ti batons de bois. La boite est vide.
    La commotion est à son comble.
    Il nous reste bien sûr la solution de remuer le café avec le doigt ou le crayon, ou encore tenter de remuer le café en créant un mouvement rotatif serré su verre en surveillant que le liquide ne déborde pas en une belle vague qui atterrira au mieux sur le sol, au pire sur la chemise ou le pantalon.

    Mais soyons honnètes et sérieux le temps de quelques lignes : sur l'organigramme de 51 personnes, j'ai du en retirer 19 . C'est plus un organigramme... c'est un cimetière. Parmis ceux qui quittent :
    toute l'équipe qui bâtissait et assemblait le coeur de notre système.
    le directeur des opérations, après 7 ans de bons et loyaux services.
    la commis comptable.
    Ce dernier élément peut faire sourire, mais... à 3 ans de boite, je suis parmi les plus anciens ! Et tous les autres ont... au mieux un an et quelques mois...
    Le Big Boss est peut-être viré ce soir.
    Les pires bruits de couloirs circulent.
    Mon projet EXODUS avance (j'envois un CV par jour), mais... c'est long.
    "On" veut splitter [mysmallcompany] en petits morceaux (là aussi il y a un nom savant, mais je l'ai oublié).
    "On" veut faire ci et ça, mais il nous manque je pense une chose importante. En fin deux. Enfin trois en fait.
    1- il nous faut clearer nos dettes. D'une shot. Pouf. Eliminer les... 7 millions de $ de dettes. (oui, j'ai le vertige moi aussi en disant ça).
    2- il nous faut du cash frais, pour relancer rapidement la machine.
    3- il nous faut quelque part un mec qui gère TOUS les projets, soit au courant ou fixe les priorités, et prenne des décisions au day-to-day.
    Et puis 4 virer les deux individus qui se pensent CEO à la place du CEO.

    Mais je pense qu'il y a tellement de magouilles, de ficelles, de trucs pas clairs et carrément puants qui trainent (en plus des squellettes dans les placards) que parfois le feu est la seule solution. On brule tout on recommence.
    Moi la-dedans ?
    Ben il semble que la Qualité soit importante, et qu'on se demande si on la met sur le projet #1 ou le #2. Si on me demande mon avis, je dirais que le #1 est cool, mais à mon avis pas viable. Le #2 je le connais bien, c'est [mysmallcompany] actuelle ou presque, mais j'en ai un peu marre. Et puis qui me dit que c'est plus viable que le #1 ?

    On dit que poser le problème c'est y répondre à moitié ? Je sais ce que je veux : être dans les deux ! Après tout... c'est pas idiot : le #1 me donnera un beau CV, même si pour peu de temps. Mais c'est le peu de temps qui me gène. Et puis vu la taille de l'équipe à date (1 personne), ont-ils VRAIMENT besoin d'un gars à temps plein ? hummmm, je doute...
    Le #2.... bof. Je connais, y'a le Schtroumph là dedans... Pus capable avec ce !$/"$"=±@@.
    Mais les deux ensembles ! Ca le CV sera encore plus reluisant...
    Reste que le salaire dans tout ça risque de rester petit un moment, quelque soit mon choix.


    Mais mieux vaut un 'ti salaire que pas de salaire du tout, non ?


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  • From "Maximum Security",1987, Tony Macalpine. BC Rich Guitars, of course, cutting you out...


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