• Et voilà ! Mon avis d'I.V.B., pour reprendre cette trouvaille de ReveK.

    Je pars une semaine à Tobermory, sur la péninsule Bruce, en Ontario.
    Et comme je n'ai pas d'appareil photo, voici un premier site qui en met en ligne.
    Le second est une carte, si vous voulez me situer ;)

    http://www.thebrucepeninsula.com/photo_gallery/bruce_photos/index.html

    http://www.brucepeninsula.org/frame.htm



    Bises à toutes et à tous !



    ps: il y a un message d'Arnaud pas très clair, sur une vieille photo de ReveK (voir le lien à droite). Si quelqu'un le comprend et qu'il veut bien m'expliquer, je suis preneuse (rires).


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  • Lundi j'étais assise dans le bus devant une fille dont le parfum était si sucré qu'en fermant les yeux, je me suis projetée dans une fête foraine, avec des manèges, des couleurs qui tournent, du monde qui rit, du bruit et des immenses barbe-à-papa.

    Je me suis redemandée pourquoi je n'ai pas pu dépasser le chapitre 1 du livre "Le Parfum". L'odeur décrite de la nourrice m'a fait remonter le coeur, j'ai cru que j'allais vomir. Sérieusement.
    Alors devant cette épineuse question qui me met toujours mal à l'aise, j'ai refermé mes yeux pour retrouver cette odeur de bonbon sucré.
    La vie était rose bonbon, cette soirée là.

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  • Je ne sais plus qui a dit que les gens qui racontent leurs rêves le matin sont les terreurs des petits déjeuner, mais bon. Une fois n'est pas coutume, et puis... c'est pas le matin pour grand monde, là...


    Dans la nuit de samedi à dimanche, j'ai fait un rêve qui m'a suivi tout le dimanche. Je le sentais à un pas de moi, palpable. Et surtout... elle !
    La fille qui est venue dans ce rêve.
    Je ne sais pas où l'action se situait, mais le premier endroit qui me vient à l'esprit est l'Allemagne. (devinez pourquoi... )
    En tous cas, quelque chose de terrible s'était passé. Pas une guerre (quoique...), mais quelque chose de marquant. J'étais pompier, je crois, parce que j'avais un gros uniforme sale et lourd. Et des bottes. J'étais assis sur un rempart de bois, à contempler la boue deux mètres plus bas, mêlée de déchets.
    Tout le monde était encore sous le choc de cette chose, de cet évènement. Certains étaient hagards, d'autres encore tremblants de nervosité, de fatigue, ou de peur.
    Et puis cette fille s'est assise à mes côté. Elle avait un tee-shirt militaire, une jupe aux genoux qui volait quand elle marchait.
    Elle sentait bon la sueur, le cuir, et quand elle s'est assise à mes côtés, en me touchant légèrement le bras, ce fut comme une vague de calme. Son regard était clair, bleu, ou vert. Vert, plutôt. La couleur de l'eau d'un étang. On a parlé. Longtemps, calmement. Elle écoutait, et la communication fut instinctive et immédiate. Je me suis rendu compte que je la connaissais toute entière. Je la savais.
    Je savais que je pouvais l'embrasser et qu'elle ne dirait rien. Je savais qu'elle savait que je l'embrasserai bientôt.
    Ses mollets, ses cuisses, ses bras et son menton était maculé d'un peu de boue. Ses cheveux brillaient dans le soleil.
    Elle portait son regard clair sur ce champ de boue, de débris, de morts qu'on devinait, et tout s'éclairait. Tout devenait simple, comme seule la vie peut le devenir de temps à autre. Comme un vent frais, une gorgée d'eau glacée.
    Et puis on s'est levé pour voir "mes collègues". Elle marchait dans la boue comme s'il n'y avait pas de boue. Curieusement, au lieu de vouloir voir ses jambes avec ses trâces boueuses, je m'efforçais pour me souvenir d'elles quand elle était assise à mes côtés.
    On est arrivé au pied d'un autre rempart de bois, avec 5 ou 6 pompiers en haut, exténués, le regard perdu. Elle leur a posé quelques quetions sur leur métier de ces dernières heures, et leurs visages ont souri, la fatigue disparue. Ils se sont ouverts, libérés.
    Elle a dit "Je suis avec lui", en me montrant. Les regards des pompiers n'ont éprouvé aucune jalousie, alors que dans mon coeur éclatait un grand soleil de fierté. Elle était avec moi, pas à moi. Ca aussi je le savais. On avait décidé sans se parler. C'était magique.

    Et puis je me suis réveillé.

    Je me suis recouché un peu plus tard, pour la chercher, car elle me hantait. Je l'ai retrouvée une seconde fois, au même endroit. Elle est de nouveau venu s'asseoir à mes côtés, avec ses jambes maculées de boue, son parfum, et sa tendresse. Je lui ait demandé son prénom. Je ne l'ai pas compris. Alors elle m'a répété "Rush" (les filles de rêve ont toujours un prénom étrange). Et on est retourné parler aux pompiers, et de nouveau je me souvenais de ses jambes, de la boue, de son parfum, plutôt que de regarder et sentir devant moi. Et puis je roulais son prénom sur ma langue. Je savais que j'allais l'embrasser bientôt, mais que j'allais attendre, pour faire durée le plaisir.
    Je me suis réveillé de nouveau.
    Et puis une troisième fois, de nouveau ces souvenirs de parfum, de paroles, de boue et de peau.

    Toute la journée elle fut à mes côtés. J'ai refait le plâtre de ma salle de bain, il faisait super chaud, et je sentais son parfum. Je suis sortit marcher sur une voie ferrée, elle marchait là, avec ses jambes et sa boue. Je cherchais une cache (www.geocaching.com pour ceux qui débarquent sur ce site)  elle me posait des questions et fouillait le bois du regard à ma place.


    Cette nuit je ne l'ai pas retrouvée. Rush est partie, fille de rêve, libre, et belle. Je n'exclus pas de la recroiser un jour au détour d'une brume. Et la journée qui suivra sera un délice de journée. Un pied dans la réalité, un pied quelque part avec une fille qui saura tout appaiser...


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  • Difficile de continuer de marcher droite quand on sent le poids de la vie sur ses épaules.

    Difficile de se maquiller quand on est plus capable de se regarder dans le miroir. Les lèvres, ça va toujours, parce qu'on sait bien où elles sont, mais les yeux ? Et puis se sont les yeux qu'on ne veut pas voir parce que ce sont eux qui regardent !

    Difficile, enfin, d'écouter de la musique quand chaque note de piano tombe sur la peau et brûle comme de l'huile bouillante. Quand chaque violon plonge ses doigts glacés dans mes poumons. Quand chauqe note de guitare est une lame de rasoir qui me découpe en fines rondelles. Quand la batterie est une masse qui m'écrase la tête.

    Difficile, finalement, de vivre quand le cerveau hurle à chaque instant qu'il veut mourir, mais que les cellules des jambes refusent de sauter d'un pont ou d'écraser la pédale de l'accélérateur, et que les cellules du bras gauche refusent de couper leurs copines du bras droit ou de tailler le ventre.




    Ca devrait passer. Ca passe toujours, de toutes façons. Depuis plus de trente ans que ça passe, que ça use, que ça fait pleurer.

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  • Ouais bon... C'est pas clair... C'est la suite du texte-photo. Toujours aussi illisible... je verrais pour le retaper bientôt.


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