• Encore une journée de perdute en meeting. D'un agenda sur l'organigramme, on est passé à un sur la façon de réceptionner une commande client, pour revenir sur l'organigramme, le plan d'affaire, les augmentations de certains, le danger de le faire, etc. etc. etc.

    Moi, j'ai bricoler mon portable. Accès WI-FI, moyenne bête de guerre de 512 M de RAM, mais j'ai bien spécifié à "l'IT guy" je veux le PC avec le plus de RAM possible.
    J'ai jouer avec la souris, mis des poissons en fond d'écran, installé VISIO...

    Ah ! Super important ! J'ai eu un lunch gratos... J'ai pas perdu ma journée :)

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  • Vous le savez, je me prépare un petit voyage d'affaire en Gaulerie.
    Je pars plus ou moins avec un collègue; c'est à dire que lui sera dans un avion, moi dans un autre.
    Il ne s'agit point d'une mesure de sécurité destinée à protéger le futur de [mysmallcompany] au cas où l'avion se crashe et qu'il ne reste aucun survivant, auquel cas le savoir très spécialisé détenu dans nos cerveaux serait (perdu x 2). Non. ReveK n'est pas si important dans le monde, ... ni son collègue.
    C'est juste parce que mon collègue s'est planifié son voyage depuis une décennie, et donc il a eu le choix de l'avion, et que maintenant dans son avion il n'y a plus de place.
    Je voyagerais donc seul.
    Soit.
    Je souris déja de contentement...

    Donc je vais me poser à Paris. Je récupère mon collègue qui devrait être sur place depuis... 2 bonnes heures, on se loue "un char" puis on fly direction Chartres, arrêt Versailles pour mon collègue qui veut voir le chateau. (C'est payant c't'affaire là ?)
    On couche à Chartres, après visite de la cathédrale (encore une idée de mon collègue, lol).
    Lundi : 4 heures de meeting puis on descend sur Pau, où les paras sont des fois là, des fois pas là. Ca doit dépendre d'où vient le vent...
    Mais... mais... (et c'est là la beauté de la chose), on ne couche pas à Pau, mais ailleurs. Bayonne, peut être, histoire d'être prêt de la mer. (Ca me manque, la mer). Ou Bordeaux. Ou un truc dans les Landes. Bref, je surfe depuis tout à l'heure sur le site de Michelin... Dommage que les descriptions ne sont pas plus complètes.
    Mardi : Meeting de 6-7 heures, puis on fly direction Dijon. Mais là encore, on va coucher au bord de l'eau. Sète (encore pour la mer) peut être... Histoire de me souvenir un peu. (J'ai pas de fantôme de cette époque, j'en profiterai).
    Puis mercredi, on remonte sur Dijon. Passage bas-rapide au dessus de Lyon-la-ville-qui-fait-mal.

    J'ai la délicate mission, selon mon collègue, de la logistique du voyage. J'ai dis que j'allais le choyer. Il est ravit. Je vais aussi me choyer.

    Et puis samedi ou dimanche, je rentres sur Paris en TGV. Difficile de voir mon admiratrice locale ;) pour un Kfé, mais il faudra que j'essaye. Vraiment.

    Et puis à Pau (car il faut quand même que je justifie le titre de ce post...) c'est là qu'est la mission secrète dont je ne dois pas parler. Enfin... pas à vous, mais aux autres. La version locale de [mysmallcompany]. J'avoue que les méandres politico-stratégico-financio-commerciaux m'échappent quelque peu, surtout que personne n'a la même version du secret.

    Enfin bref. J'ai hâte de partir, et marcher seul, en plein milieu des corridors, un sac sur l'épaule. C'est une image que j'aime. C'est celle de la liberté, pour moi.

    Bon. On me cherche pour un énième meeting en 3 jours...

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  • Ben voilà. Je suis revenu. J'ai longtemps hésité, et puis...

    Ca ne va pas forcément mieux. Ni pire, remarquez. J'ai vu que Bérénice avait remplit son contrat, et joliment à part ça. Vous avez eu l'air d'aimer, y'a eu des comments :)
    Et puis ça met de la couleur pour ceux qui se plaignaient du noir...


    J'avais décidé d'être positif devant l'humanité. Etre compréhensif vis à vis de mes contemporains. Sans tolérer pour autant le pire, mais au moins permettre un peu de jeu, permettre à l'humain de faire quelques humaineries, de façon isolé.

    Mais voilà :
    Dans la journée de vendredi il est tombé un bon 35cm sur Montréal. Les rues, non dégagées, étaient à la limite du praticable. Sur les avenues à 3 voies on ne circulait qu'à une voie et demi. Bien entendu, tout était bloqué.
    Et bien il y avait des pains-durs qui pour gagner une place étaient prêt à emboutir leur auto pis la mienne pour me doubler. Certains se sont foutus dans un banc de neige, incapable d'en ressortir facilement. "Ben restes-y, coco ! Et compte pas sur moi pour sortir t'aider. Te mettre une baffe, à la limite !"
    D'autres, qui plutôt que de laisser leur place, se dépêchaient "d'exercer leur droit à la priorité", bloquant tout un carrefour, créant une situation inextricable : "Bouricot ! Comment peux-tu espérer rouler à deux dans une rue à une seule voie, alors qu'il aurait été plus simple que tu laisses le gars qui te faisait face tourner d'abord, pour te laisser le passage ensuite ? Toi aussi tu vas avoir une baffe..."

    A celà s'ajoute bien évidemment les conversations affligeantes de mes compagnons de travail sur la neige, les cadeaux de Noël, les petits tracas quotidiens. (Je lisais il y a peu un post de Giant Squid qui analysait très bien ces conversations vides de sens. Très cool...). Affligeant de voir le niveau des contacts humains. Tu veux parler littérature ? "Ben moi, j'lis jamais d'livre. Le seul livre que j'lis, c'est le guide de l'auto !". Bon... Parlons cinéma ? "Lars von-qui ? Claude Lalouche ? Apocalyse Now, film anti-belliciste ? Euh.. c'est quoi bell-comme tu dis ? 2001 Space Odyssey? Jamais compris le film. Meilleure actrice ? euh... ckoi son nom déja ? Ah si, elle montre ses seins dans un film, là..."
    Là aussi y'a des baffes qui se perdent.

    Alors on voudrait que je vois l'humanité d'un oeil bon, compatissant, plein d'amour ? Il faudrait que l'humanité m'aide un peu, alors.


    Sinon je me prépare un petit voyage d'affaire en Gaulerie (oui, oui, c'est la France, ça.).
    Montréal-paris-pau-dijon-paris-montreal. En gros, et plus ou moins dans l'ordre. La principale question reste comment se rendre du point A au point B ? Voiture ? Train ? (TGV et train Corail... j'imagine le pire, surtout que jusqu'à Dijon, je serais avec un collègue d'ici : il faut lui montrer le beau côté du pays, vous en croyez pas ?)
    J'espère aussi qu'en Janvier il n'y aura pas de grève d'avion, train, hotel, agriculteur, camion, postier (quoique ça je m'en tape, en ce sens que l'impact sur mon trajet sera sans doute minime), parce que là, le beau côté du pays hein ! ...

    Bon allons, soyons un peu sérieux. Si vous connaissez sur le chemin un bon resto (à Pau, surtout, que j'imagine comme un trou pleins de paras...) ce serait sympa.


    ps : et pis je grogne, je rale, je me retiens de distribuer des baffes, mais au fond... c'est juste un réflexe pour ne pas devenir comme elle. Il est pas méchant le ReveK.

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  • o-

    c- comme ode

    aux espoirs.

    J'ai voulu planter des fleurs. Sans épine à la tige. Avec de belles couleurs, délicates, soyeuses. Et un parfum doux et enivrant. Chaud. Riche.
    Mais le petit garçon est couché sur le dos, les bras le long du corps, bien sages.

    J'ai voulu semer. N'importe quoi. Des herbes folles, du blé, des fleurs des champs. Faire un bouquet sauvage et coloré de nature.
    Mais le petit garçon est comme un arbre au bord de l'eau. Son ombre est fraîche, mais empoisonnée.

    Et puis j'ai voulu vivre. Pour moi. Pour les autres.
    Mais il y avait le Crabe qui veillait. Un air d'adulte un peu perdu dans le regard, une terreur d'enfant à l'idée de me perdre. Pas vraiment de la malveillance, notez...
    Juste de la pourriture dans le cœur, et de la moisissure sur les poumons.
    Et le petit garçon qui me répète « J'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans ... j'ai plus de souvenirs que si j'avais mille ans ... ».

    J'ai le cerveau en ruines. Et comme l'homme à la cervelle d'or, je racle un peu chaque jour mon crâne pour déposer un peu d'or ici et là.
    Mais le Crabe me rejoint, les yeux fixés sur l'océan, et me chuchote « Breathe on, sister... breathe on. There is no hope. »

    Et la chanson horrible qui revient, qui appartient à un autre :
    « Un, deux,
    Pourquoi chercher le jeu,
    Trois, quatre,
    Ce n'est qu'un simulacre ».

    Le Crabe, le petit garçon, cette chevelure même...



    Bérénice

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  • Et si... le monde était un rêve ? Un truc déformable au gré de nos humeurs ?
    Et si... le noir n'existait plus ? Ni les ombres ? L'idée de "nuageux" ?

    Alors moi je serais une princesse montée sur un animal que personne n'a jamais vu.
    Je volerai ! J'irai sous l'eau ! J'irai vite !
    J'aurai une baguette magique pour transformer les nuages en barbe à papa.
    J'aurai un rire qui fera sortir le soleil, et je m'amuserai à faire le tour de la Terre en riant pour que les jours ne durent que quelques minutes !
    Et mon animal aura une trompe pour envoyer de l'eau en direction du soleil pour créer des arc-en-ciel...

    Il n'y aura plus de route. Juste des sentiers qui serpentent dans l'herbe haute, agitée par un vent comme une caresse. Il n'y aura plus de serrure, plus de porte ni de fenêtre qui ferment.

    Et avec ma baguette magique je ferai qu'un jour l'eau sera sucrée, le lendemain pétillante...
    Et qu'un jour une pomme aura le goût d'un ananas, ou du raisin...
    Et avec ma baguette magique je ferai encore mille tours plaisants...
    Et comme un "Barbapapa" je me transformerai pour observer la surprise des habitants de la Terre.


    Et personne... non... plus personne ne sera jamais triste.



    Bérénice


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