Vous avez remarqué que je ne suis pas du genre à vous donner des news de ma santé. Je vais globalement bien.
Mais là, tout à l'heure, y'a un truc qui m'a fait freaker...:
J'étais assis à une table, en meeting avec un mec en face de moi, quand le fond derrière lui et à la périphérie de ma vision s'est mis à osciller. Dans je tournais la tête, l'oscillation continuait au delà du focus de la vision, et sur les côtés. Une légère sensation de chaud, et de froid, en me demandant ce qui allait suivre... Je tenais la table à deux mains, et ça tournait toujours.
Et déja ce matin, la route "ne se conduisait pas comme d'habitude". Elle se dédoublait et oscillait aussi. Comme quand "la Matrice" se réajuste, vous savez ?

Si un jour je claque, j'espère que ça ira vite. Très vite. En tournant, pourquoi pas ?!


Sinon j'ai vu "The Butterfly Effect".
Et si un jour je pouvais changer le passé, ce serait le 25 mars 1983, à partir de... disons... 17heures.
Juste voir ce que ça changerait dans ma vie.
Et puis si après avoir bien vu et bien essayé rien ne marchait, hum... peut être bien que je choisirais la fin du "director's cut".


Purée la job que j'ai ! Des dossiers urgents partout, et environ 2cm de papiers épars empilés sur mon bureau, entrants dans une ère de sédimentation...
Et ça "y fô pa!".

Et en scoop je vous annonce le départ imminant de 3 personnes dans [mysmallcompany]. Suis pas dedans, ouf.


Je retourne à ma brasse coulée.

"agressive mode" enclenché.

Faudra pas m'écoeurer aujourd'hui... Je mords pour un rien.

i comme îvre.

J'ai pas senti - ou à peine - ses ongles me plonger dans la poitrine, me transpercer le coeur, et me l'arracher.

Et je suis depuis une poupée. Mes yeux voient, mes oreilles entendent, mes membres bougent, mais ce n'est plus moi. Il n'y a plus de sentiments. Plus qu'une automate qui bouge sans penser. Une mécanique froide, pleine de roues glacées sous la surface. Des roues qui savent comment tourner.

Et mon esprit libéré un instant profite de l'ouverture pour s'échapper. C'est lui qui est îvre.
Ivre de voler...
Ivre de douleur...

Bérénice</font />

Je sais pas en Europe, mais ici, Canada, le prix de l'essence monte tous les 2 jours.
Et hier, aux infos, j'entends que le baril de pétrole a encore atteind des sommets, se négociant à 67.32$ le baril.
Bon. Jusque là, je me dis rien à rire. Info normale.
Mais ensuite, le journaleux explique sérieusement "que les experts attribuent cette nouvelle hausse à l'inquiétude des spéculateurs sur la tempête tropicale [je sais plus laquelle] qui pourrait frapper le golfe du Mexique (le quart des installations pétrolières US sont là), ou bien à la pénurie de pétrole aux US.".
L'inquiétude pour la tempête tropicale ? Et pourquoi pas l'état de santé du pape, la paleur de Mickael Jackson, ou la couleur des urines de Poutine ?
Le monde est une farce. Et les explications plus farfelues les unes que les autres nous sont assénées à grands coups "d'informations", de "scoops".

Alors ce matin, dans ma voiture, les deux vitres ouvertes pour bien m'aérer le cerveau, le chauffage à moitié pour me réchauffer, j'ai mis godspeedyou!blackemperor. (http://www.brainwashed.com/godspeed/main.html)
"...And the flags are all dead at the top of their poles..."

La musique a enveloppé ma solitude, dans ma petite auto, a regarder les autres solitudes, dans leur petites autos...

Aujourd'hui, les interactions/inter-relations avec mes semblables humains sont pénibles. Voire lourdes. Pesantes.

On me prend le chou.
Je n'aime pas ça, car je deviens agressif, et c'est mauvais pour ma vision positive du futur de l'humanité...

Aujourd'hui, le "module relationnel" est grillé.
J'ai pas envie de parler, et pas envie de voir du monde.

En plus il pleut et il fait froid.


Pffffffff