• maj

    ai mis un texte dans la rubrique correspondante. Une vieillerie. J'en ai des tonnes, mieux, ou pires, c'est selon.


    A quoi bon, de toutes façons ? Les cris ne s'entendent plus...

    ReveK


    votre commentaire
  • Vieux texte écrit en 99...

    Les Navigateurs

    C'était il y a très longtemps. Lorsque le ciel, la nuit, était noir et vide. C'était avant que ne soient ce que la race qui arriva après nous appellent les étoiles.
    Plusieurs avaient des Rêves.
    Il nous fut impossible de les assimiler, au début. Car les Rêves s'ils sont trop lointains ne peuvent être assimilés avec sagesse.
    Et beaucoup de Rêves étaient lointains.
    Les autres montraient un futur assez proche; quelques décennies, quelques siècles tout au plus. C'était plus facile...
    Malgré cela, il fallu un peu plus de 70 unités avant que l'on comprenne.


    Les Tsan-Riff prirent le temps à leur disposition pour examiner les assimilations. Je sais qu'ils le firent bien, cherchant les recoupements, les confrontant sans cesse - du moins au début - et ne certifiant les Rêves que l'un après l'autre. Avec regret.
    Je sais qu'ils le firent bien, car mon L'kraï faisait partie des séances. Et après il me racontait. Et c'est aussi pour ça que je peux utiliser le mot regret.


    En se retournant sur le passé, deux chemins peuvent s'affronter. Celui qui dit que les assimilations auraient pu être faite plus vite, plus tôt, plus sûrement. Mais c'est ne plus se souvenir de l'enjeu. Occulter une part importante, aussi, des assimilations. Leur fragilité.
    L'autre chemin prend en compte les excuses, cherche des voies détournées pour expliquer.
    L'un n'est pas meilleur que l'autre. Ni pire.

    A la lumière d'un résultat on ne peut pas toujours juger de la sagesse utilisée.


    Un jour, longtemps après le premier Rêve, la décision fut prise par le Paddish-Har'n. Les Tsan-Riff de toutes les Régions-Provinces avaient fait part de leurs certifications. Et des solutions envisageables.
    Et devant la nouvelle race qui naissait, l'exode fut choisi.

    Nous étions une race noble. Ou en tous cas, nous voulions toujours agir comme tel. La menace précise qui nous venait des Rêves et des certifications nous aurait autorisé le meurtre. L'aurait excusé, même, sans honte aux yeux des générations futures.

    Mais les Rêves ne sont pas toujours précis, ni exacts. Plus de Rêves amènent plus d'assimilations. Et plus d'assimilations demandent plus de temps.
    Et la noblesse nous contraignait à laisser une chance malgré tout à l'intelligence qui se développait.

    Et ceux qui parlent aujourd'hui de faiblesse d'âme sont bien à plaindre! Ils songent à une planète qu'ils ne connaissent pas, regardent les résultats de chemins que l'on ignorait. Puis ils posent cette ultime question; et notre mutisme est pour eux la preuve de l'erreur de nos aînés. La reconnaissance d'une dette ne fait pas un être libre. Ils le savent bien. Alors, que cherchent-ils ?

    ***

    La construction de vaisseaux de transport fut relativement rapide. Pour accélérer les choses, nous ne prîmes pas de précautions contre la nouvelle race qui devenait chaque jour plus nombreuse. Elle se tenait en fait encore très loin, dans les Régions-Provinces sans glace. De toutes façons, leur cycle de vie était court et d'une grande fragilité, le cas échéant...

    Les Rêveurs ne se firent pas plus précis, et les assimilations ne purent être plus facilement certifiées. Si certains s'en inquiétèrent, la plupart y virent un élément de plus pour confirmer la décision du Paddish-Har'n.

    Des Points-Coordonnées avaient été fixés dans l'espace. Les premiers Navigateurs partirent, la tête tournée vers le ciel noir. D'autres Navigateurs suivirent bientôt, tout aussi angoissés.

    Nous n'étions pas une race de voyageurs spatiaux. Personne ne savait ce qu'allait trouver les premiers Navigateurs. Nous étions finalement très mal préparés, nous le reconnaissons. Mais cette conclusion ne sert à rien, puisqu'elle est dérivée du résultat. Mais nous étions aussi prêts que nous le pouvions. Les Rêves nous le confirmèrent.

    D'étranges rumeurs naissèrent suite à l'apparition de mystérieux points brillants dans le ciel. On parla d'explosion des vaisseaux, de trous dans l'espace pour rejoindre une dimension inconnue. Il fut un moment question de ne plus partir. Mais les Rêves revinrent alors plus puissants que jamais. Certains même tuèrent, chose nouvelle pour nous.

    ***

    Je me suis penchée depuis sur les vieilles certifications. Celles qui datent d'une époque dont peu  se souviennent.
    Les Rêves avaient déjà tués; même des Expérimentés !
    On ne sait pas comment, mais parfois les Rêveurs deviennent un Etre-rêve qui évolue dans le subconscient des Buts. Et les Buts, violents jusque dans leurs rêves, tuent.

    Mais à l'époque des Navigateurs personne ne s'en souvenait.


    Alors les vaisseaux repartirent; les Rêves se calmèrent.
    L'observation des nouveaux points lumineux révéla une source lumineuse pulsante, émettant sur des fréquences lumineuses courantes un message répétitif, très légèrement brouillé par la distance. Il n'y avait plus de doute. Les Navigateurs communiquaient.


    L'espoir qui accompagna la découverte des balises permis aux Navigateurs restant de redoubler d'efforts.

    ***

    En dernier lieu il fut décidé que certains d'entres nous devaient rester. Ils seraient chargés des derniers Rêves, et de créer les dernières Certifications nécessaires pour notre mémoire collective.
    Il ne s'agissait pas au départ d'une Mission-suicide. Les Navigateurs devaient venir nous rechercher. Bien sûr, volontaires, nous connaissions les risques. Mais la progression de la race restait lente, et désordonnée. Le risque semblait acceptable, et les Rêves restaient muets sur ce point.

    ***

    Le feu seul peut nous détruire, et pourtant beaucoup de ceux de mon Peuple sont morts, ne pouvant s'échapper à temps de leur poste d'observation. Car la race aime le feu ! La plupart préférèrent se sacrifier silencieusement, mais quelques uns sont à l'origine des contes et croyances populaires de la race.

    Désormais, nous ne sommes plus qu'une vingtaine. Et nous sommes condamnés. La race s'est ouvert les portes d'un savoir qui empêche nos Navigateurs de revenir nous chercher. Et des choses dans l'air nous ont rendu stériles. Nous mourrons, invisibles aux yeux de la race qui continue de déchirer notre patrimoine dans l'insouciance même de sa propre survie.



    Quand je disais que le meurtre aurait pu être justifié !

     


    votre commentaire
  • ..


    votre commentaire
  • _

    I was me, but now he's gone
    (METALLICA)


    votre commentaire
  • I'm back. Après 6 jours en Europe...
    J'ai bien négocié les émotions, et en fait j'ai abordé la France en touriste. Je ne connaissais pas, ou presque, ni Paris, ni Dijon. De toutes façons, après tant de temps... c'était soit ça passe, soit ça casse. Ca passe, "et c'est ben tant mieux".
    En bref, mes impressions sont les suivantes :
    1- les rues sont beaucoup plus propres que quand je suis partis. Où sont-ils donc tous passés, ces chiens ?
    2- les françaises... sont belles. Avec un look plus naturel que les Américaines, qui tout de suite font femmes matures (fatales). Félicitations, Mesdemoiselles :)
    3- la bouffe... ah ! Je n'aurais pas pu tenir deux jours de plus. J'ai découvert pleins de bons restos, mais la palme revient à "Chez Paul", 22 rue de la butte aux cailles, Paris 13ieme. Si vous avez l'occasion...
    4- la musique en MP3 a aidé, le cimetierre du Père Lachaise est hallucinant, mais la tombe de Jim (Morrison) est décevante.
    5- à 10 degré le soir, dans les rues de Paris, seuls deux fous n'étaient pas avec une écharpe autour du cou et le manteau fermé : mon collègue et moi. Paris semblait frigorifiée. Je me demande à -30 ce que vous feriez ;)
    Et... les Japonais dans les aéroports ont l'air de vedettes de bands de rock !

    J'ai évité Lyon et ses fantômes, ce qui est une très bonne chose.

    J'ai maintenant une tonne de boulot.
    Il fait beau, encore chaud... et pas envie d'être au travail. Comme d'hab, quoi !

    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires